Je me suis aperçu qu’il y a plusieurs événements de mon déconfinement dont je n’ai pas parlés : revoir les amis, premier verre en terrasse, retour au musée, au restaurant, etc. Du coup, on fera un petit tour en arrière pour les prochains dessins.
L’arrivée du protocole sanitaire le mercredi soir (à près de 22h) était une vaste blague. Nous avons d’abord déplacé une réunion, puis il a bien fallu la faire avant que toute notre préparation soit détruite par le protocole… Bien joué les gars.
J’ai eu l’idée de cette planche il y a 1 mois. Elle arrive un peu tard, car sa réalisation a été compliquée. Plutôt que de faire un Tout à l’Ego « classique », avec mon lapin, j’ai voulu en profiter pour tester autre chose :
Utiliser un dessin réaliste (qui se veut ressemblant des modèles qui plus est)
Encrer à la plume
Dessiner une planche en 4 bandes
Essayer de donner de la matière et du volume à l’encrage
Utiliser mon travail sur les illustrations en noir et blanc pour certaines cases
Hier, j’ai lu l’art book de Jean-Pierre Gibrat nommé L’Hiver en été. Il y explique pourquoi il a abandonné l’encrage dans ses bande-dessinées. Cette technique lui a quand même permis (entre autres) d’accéder à un succès public.
Comme ses réflexions rejoignaient certaines des miennes, j’ai décidé de tenter de faire un portrait à l’aquarelle, mais sans encrage. Je démarre avec un dessin au crayon assez léger, j’efface les erreurs, je passe la couleur, puis je repasse certaines parties au crayon. Voilà ce que ça donne :
A blue state of mind – Aquarelle & crayon – 16×10 cm
L’idée n’est pas de changer complètement ma façon de faire, mais d’ajouter une nouvelle corde à mon arc. Je découvre du coup les difficultés à scanner et rendre correctement ce dessin !