Bilan 2024

Il y a une forme de bonheur étrange à l’arrivée de la nouvelle année. Je sais alors que je dois rédiger mon bilan annuel. Un vrai plaisir pour moi qui aime tant me poser des questions (et y répondre !). Nouvelle itération donc pour cette année 2024.

Statistiques

Je n’espère plus rien des réseaux sociaux depuis longtemps et ils me le rendent bien. Pas de véritable tentative de quoi que ce soit cette année, j’ai laissé vivre les trois principaux. Sans surprise, il ne s’y passe à peu près rien.

Sur X, la baisse de mon nombre d’abonnés se confirme. C’est certainement dû à la perte d’abonnés sur X suite à tous les scandales liés à Elon Musk. Rien d’anormal.

Sur Facebook, le nombre d’abonnés augmente, mais ils représentent presque tous des profils louches… J’en avais déjà parlé l’année dernière.

La surprise vient en réalité de Instagram. Pour la première fois, mon nombre d’abonnés n’augmente pas. Il commençait déjà a stagner, mais j’ai la confirmation que j’atteins un plafond de verre. Il faudrait sans doute que je me paye de la publicité pour pouvoir toucher de nouvelles personnes et faire grossir mon nombre d’abonnés. Tant pis.

Créations

créations graphiques

Côté production graphique, le bilan est bien plus positif. Sans même parler de qualité, la quantité a été au rendez-vous :

  • Aquarelles : 33 (contre 18 en 2023)
  • Acryliques : 8 (contre 8 en 2023)
  • Participation à l’Inktober
  • Quelques gribouillis au crayon

Cette production annuelle a été poussée par ma série Au Musée (à peine commencée en 2023). Je suis assez fier d’avoir pu maintenir une telle production, puisque j’ai eu un beau surplus de boulot depuis juillet. Je suis content d’avoir pu participer à l’Inktober encore une fois cette année et d’aller au bout, même si les dessins réalisés ne m’ont pas convaincu. Il faudra que je trouve une nouvelle énergie pour donner un véritable intérêt à cet Inktober l’année prochaine (avec un thème cette fois-ci ?).

créations littéraires

Du côté littéraire, j’ai clos le chapitre de mon deuxième roman L’Arbre foudroyé. Il n’a pour le moment pas trouvé preneur chez les éditeurs. Je referai de nouvelles tentatives début 2025 (ma première fournée de dossiers envoyés date du mois d’août et les éditeurs peuvent mettre 6 mois à répondre – quand ils répondent). J’ai eu un retour encourageant d’une grosse maison d’édition, alors je continue à y croire ! Si personne n’en veut, il sera auto-édité comme les autres.

En parallèle, j’ai presque terminé le premier jet du troisième roman, Les Relations toxiques. Celui-ci a été démarré en… 2019. Autant dire qu’il a eu besoin de mûrir, tant au niveau de l’histoire que stylistiquement. Là aussi, il va passer par les différentes étapes : bêta-lecture, réécriture, dossier éditeur… C’est du temps long qui se compte en mois. En terme de sujet, le roman reprend des souvenirs de mes années d’études en école d’ingénieur. Il se passe donc en 2003 (sans smartphone !) et aborde le sujet de la création musicale et de comment on se construit en tant que jeune adulte.

Pour terminer, j’ai eu un retour très positif sur une nouvelle que j’ai proposé à un site internet. C’est pour le moment sans suite, mais ça me confirme que je dois persévérer.

Côté mauvaise nouvelle, j’avais changé d’atelier d’écriture cette année et il ne m’a pas convenu. Je me retrouve donc sans atelier cette année (ni écriture, ni peinture, rien). C’est la première fois pour moi depuis 15 ans. Je me suis inscrit à Pochade, un site créé par des anciens de Short Edition. Ce sont des ateliers en ligne. Ça démarre en janvier/février. Je vous en ferai sans doute un retour quand j’aurais testé.

Créations musicales

C’était un événement pour moi d’avoir sorti l’EP Catalyse. Ma dernière production cohérente finalisée datait de 2006… C’est un renouveau dans ma vie. Après avoir acquis une carte sonore externe, j’ai acheté un micro chant récemment. Je prépare cette fois un album complet qui devrait reprendre certains morceaux de l’EP. D’autres chansons sont déjà terminées et attendaient le nouveau micro pour passer à un enregistrement et mixage définitif.

Ouverture d’un nouveau site

En parallèle de tout ça, j’ai mis en place un nouveau site vitrine. Je n’en ai pas vraiment parlé ici, puisque cela ne me paraissait pas utile. J’en profite pour faire un point.

L’hébergement de mon blog belzaran.fr (et celui de blogbrother.fr) est obsolète. À terme, je risque de ne plus pouvoir l’utiliser. J’ai donc cherché une alternative et ouvert un nouveau domaine : belzaran.com. L’idée est d’héberger mes trois sites (blog, vitrine et critiques BD) au même endroit. J’ai essayé de le faire cet été pour Blogbrother et je ne suis pas arrivé au bout de la démarche. Si je ne parviens pas à migrer, il faudra que je réouvre des blogs à zéro. Pour Belzaran.fr, ça me ferait perdre pas mal d’articles d’analyse que j’ai écrit sur mon travail. C’est un peu dommage. Pour Blogbrother, c’est juste inenvisageable.

Je vous invite à aller voir mon site vitrine 100% peinture. N’hésite pas à me dire ce que vous en pensez : https://www.belzaran.com

Progresser ?

Quand j’ai commencé le dessin, on me disait toujours : « c’est fou comme tu progresses vite ! ». C’est moins le cas ces dernières années où j’ai stagné. C’est sans doute un peu dur, mais j’ai atteint un certain niveau où je peine à dépasser mes limites. Peut-être faudrait-il que je reprenne des cours. J’ai voulu le faire cette année, mais c’est tombé à l’eau.

D’un point de vue plus positif, je note que certains progrès dans ma peinture sont plus discrets. La réussite d’une peinture dépend de plusieurs facteurs. Le dessin bien sûr, mai aussi les couleurs, les détails, l’harmonie, la composition… Ma progression se fait ces derniers mois dans le passage à des formats plus grands. La première fois que j’ai fait une peinture à l’acrylique en 30×40 cm, elle a été complètement ratée.

The Call of the Wild #2m une première peinture en 30×40 cm peu satisfaisante.

Aujourd’hui, si je peins à l’acrylique à un format A4 ou équivalent, je me sens limité. C’est la même chose pour l’aquarelle. Faire une aquarelle en A4 me paraît simple maintenant et adapté à certains formats (portraits, série Au Musée où les détails n’ont pas d’importance). Mais pour peindre une scène ou alors plusieurs personnages, il me faut davantage d’espace.

La différence de format est plus évidente quand on met les peintures les unes à côté des autres !

Et aujourd’hui, mes peintures préférées sont souvent les plus grandes. Elles sont plus riches en termes de composition et de détails, mais aussi plus difficiles (et infiniment plus longues) à produire. Ainsi, si je compare deux portraits peints à deux ans de différence, la progression n’est pas folle. En revanche, il y a deux ans, j’étais incapable de peindre ceci :

Au départ, je voulais peindre plus grand pour pouvoir vendre, mais je ne vends pas de toute manière. Je vois cela aussi comme un moyen d’élargir ma gamme des possibles. Je me rappelle de ma frustration lorsque j’avais peint La Cène. Trop de personnages sur un pauvre A3, les visages ne pouvaient pas être identifiés comme je l’aurais voulu, alors que ça faisait partie du projet à l’origine.

Comme il n’y a pas que la taille que compte, d’autres progrès sont à noter. D’abord, je ne voudrais pas minimiser mes réussites annuelles, en portrait notamment. Certains portraits réalisés sont vraiment plus beaux que ceux que j’avais fait auparavant. Cela se retrouve dans le traitement des cheveux (Zendaya), la lumière (Margaret), les accessoires et vêtements (la fourrure pour Margaret, le casque audio pour Amy). Enfin, je suis arrivé à de meilleurs résultats sur les plis de vêtements, notamment dans la série Au Musée.

Zendaya
Margaret
Amy

Au musée

Ma production a été boostée par ma série Au Musée dont j’ai peint 14 occurrences. Cette série ne me provoque aucun art block : pas de visage à dessiner, des décors simples, des petits formats.

Cette série a clairement interpelé les gens. Ces tableaux blancs interrogent, donnent un sens aux peintures, suscitent des interrogations. Je crois que c’est une des rares séries où l’aspect esthétique n’est plus si majoritaire que cela.

Malgré sa petitesse, cette série me fait travailler sur plein de points. La pose des personnages doit être réussie puisque tout repose dessus. Ensuite, le travail sur les vêtements et les cheveux tout autant, puisque les modèles sont de dos. Enfin, j’ai beaucoup travaillé les cadres au fur et à mesure de l’avancée de cette série, alors qu’il n’y en avait même pas pour la première itération !

Actuellement, cette série m’anime toujours autant et devrait continuer, voire évoluer.

Projets

L’immense majorité de mes peintures restent dans des cartons. Quand on est peintre, c’est un souci. Ça prend de la place et ce n’est pas vraiment le but d’une peinture de ne pas voir la lumière. Comme les projets d’exposition semblent bien lointains, tout comme ceux des ventes, je cherche des idées pour utiliser (exploiter ?) ces ressources.

En lisant un livre sur les haïkus, j’ai appris que la plupart des haïkus étaient illustrés. Il m’est venu alors à l’idée de faire un artbook où mes peintures côtoieraient mes textes. Pas forcément des haïkus, pas forcément écrits juste pour l’occasion… Tout ceci est encore flou et je dois faire deux/trois tests pour voir si l’idée est viable.

L’artbook serait ensuite proposé sur Ulule. Ce serait l’occasion de tester une bonne fois pour toute un financement participatif et voir ce que cela donne.

J’y réfléchis encore, car c’est beaucoup de boulot (la prise de photo et scan des grandes peintures est un vrai problème).

Voilà en gros ce que ça pourrait donner :

0 réflexion sur « Bilan 2024  »

  1. C’est bien de faire des bilans.
    Pour progresser il faut aussi travailler, dessiner tous les jours, se faire le poignée et aiguiser son regard et sa mémoire visuelle.
    Félicitations ! Tu fais pas mal de choses

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