Michel Plessix

MichelPlessix

Michel Plessix, avec Le vent dans les saules, m’a subjugué. Au delà de son dessin, d’une beauté à couper le souffle (ses aquarelles sont splendides), c’est la minutie avec laquelle il dessine qui force le respect. Ses cases sont pleines de petits détails, inutiles au premier abord, que l’on redécouvre au fur et à mesure. Et, coup de maître, son Vent dans les sables, où il écrit lui-même l’histoire, est aussi magistral que la première série.

Concernant le dessin en lui-même, j’ai tenté un « vrai » dégradé à l’aquarelle pour le fond (c’est pas très bien ressorti au scan hélas). J’ai eu du mal à me défaire du modèle, du coup cela ressemble plus à Rat avec des oreilles allongées qu’à un lapin…

Jeff Smith

Smith

Je suis un grand fan du trait au pinceau avec des déliés marqués. En cela, Jeff Smith a fait mon bonheur avec sa série Bone. Enchanté par ses bouquins (même si la deuxième partie, plus noire, est moins originale), son noir et blanc parfaitement maîtrisé est largement responsable de mon engouement.

Du coup, pour le dessin d’aujourd’hui, j’ai utilisé un pinceau pour encrer !

Critique du premier tome de Bone.

Guillaume Bianco

Bianco

Lors de la création du Modèle Vivant, plusieurs personnes font le parallèle entre mon travail et celui de Guillaume Bianco sur Billy Brouillard. Ne connaissant pas cet auteur, je m’y intéresse et… Quelle claque ! Ça me permet de voir tout le chemin qu’il me reste à parcourir…

Guillaume Bianco participe aussi à l’atelier Mastodonte, où Trondheim aime lui rappeler que s’il dessine plein de petits traits et de hachures, c’est parce qu’il ne sait pas dessiner…

Pour lire les critiques correspondantes :

Billy Brouillard : Le don de trouble-vue

Billy Brouillard : Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël

Billy Brouillard : Le chant des sirènes

L’atelier Mastodonte 1

L’atelier Mastodonte 2

Renaud Dillies

Dillies

Histoire de travailler un peu autre chose, je me suis lancé dans une série de fan-arts de dessinateurs de BD. L’idée est de dessiner le personnage d’Alexis à la façon de… Premier choisi, Renaud Dillies, qui est un de mes dessinateurs préférés. Découvert au hasard en bibliothèque, j’ai été charmé immédiatement par son trait enfantin, faussement brouillon à la poésie indéniable.

Les ouvrages à citer sont nombreux mais le diptyque Abélard et la suite Alvin sont quand même particulièrement marquants (scénarisés par Régis Hautière dont les histoires s’accordent parfaitement avec le style de Dillies).

Pour lire les critiques correspondantes :

Abélard : La danse des petits papiers

Abélard : Une histoire de poussière et de cendres

Alvin : L’héritage d’Abélard

Des aquarelles comme s’il en pleuvait

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait la queue dans un festival pour récupérer des dédicaces. Mon amour pour l’aquarelle a eu raison de moi et je suis allé voir deux auteurs dont j’aime beaucoup le style.

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Clément Fabre pour Explicite, Carnets de tournage (avec Olivier Milhaud au scénario).

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Benjamin Renner (autrefois Reineke) pour Le grand méchant renard.

Je vous invite bien évidemment à lire les critiques correspondantes sur BlogBrother, votre site de critiques BD ! Je vous ai même mis les liens directs…

Mercredi, c’est nocturne

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Il ne faut jamais oublier ses fondamentaux. Petite séance au Musée du Louvre pour dessiner d’après nature des jolies sculptures. C’est classé chronologiquement : on commence par du crayon pour s’échauffer, puis on encre au feutre avant d’ajouter (discrètement, puisque c’est interdit apparemment) de l’aquarelle dessus histoire de mettre un peu de valeurs et donc de volume.