La Prépa n’en est qu’à ses première pages que déjà je me pose la question de quelle couverture y apposer… Depuis que j’ai pris l’habitude de trimballer un carnet à dessin partout, j’effectue des petits tests rapides, crayonnés rapidement. Des travaux de recherche essentiel que je mettais toujours de côté, favorisant les travaux finis.
La première question à se poser est : qu’est-ce que je veux montrer pour symboliser mon livre ? J’ai d’abord pensé aux bannières que j’ai produites pour la promotion de La Prépa sur les réseaux sociaux (ainsi que les premières recherches graphiques d’ailleurs) montrant Marion en train de bosser à son bureau.
J’ai terminé mon Inktober ! Vous me croyez très en retard, mais mon dernier dessin a été finalisé dès le 1er novembre, soit une seule journée de retard ! Continuer la lecture de « Inktober 2018 – #3 »
Depuis la fin de Jotunheimen, je m’efforce d’améliorer mon efficacité au dessin. La bande-dessinée est un art long et exigeant et il faut savoir mener son projet sur de longs mois (ou années). Ainsi, je travaille en parallèle pour avancer plus vite.
La réalisation d’une bande-dessinée comporte les étapes suivantes :
Le storyboard est une étape essentielle dont j’ai déjà parlé plusieurs fois (ici, un peu ici, ici et ici par exemple). Petit retour par l’exemple sur une page future de La Prépa.
L’idée du storyboard est assez simple : plus on revient sur une page, plus elle va s’améliore en termes de mise en page et de narration. J’ai plusieurs objectifs en tête à chaque fois :
Une narration la plus fluide possible dans la page et entre les pages
Unevariété graphique et éviter la répétition des mêmes plans et expressions des personnages.
Une fois que tout est prêt, il ne restait plus qu’à attendre notre public. S’ensuit l’attente des personnes et l’espérance des ventes…
Quel public ?
Qui viendra à notre exposition ? Le fait qu’elle se passe à Lagny-sur-Marne est le premier souci. Excentré dans le 77, le Welcome Bazar n’est pas le lieu le plus accessible de la région parisienne. Ainsi, on comprend dès les débuts de l’organisation que l’on aura droit au public local. Donc un public qui sera venu boire un verre ou manger au Welcome Bazar et qui n’est pas fan de BD ou d’illustration. Continuer la lecture de « Bilan de l’exposition 3 »
Une fois les illustrations terminées, le boulot est loin d’être fini ! Il faut préparer l’exposition pour en profiter au mieux.
LES GOODIES
Une exposition, comme son nom l’indique, c’est s’exposer. L’idée n’est pas que de vendre, mais aussi de se montrer et pouvoir atteindre un nouveau public. Il faut donc, au-delà des tableaux, proposer autre chose à acheter ou à récupérer pour qu’après l’événement, des lecteurs aient été gagnés. Continuer la lecture de « Bilan de l’exposition 2 »
Il m’aura fallu quelques jours pour récupérer et digérer (aux sens propre et figuré) l’exposition MÉT4MORPHOSES. Il est l’heure de tirer le premier bilan de ce qui restera ma première exposition.
Se penser illustrateur
Pourquoi une exposition ? C’est suite à l’exposition Azhar de Stoon au Welcome Bazar que ce dernier me propose d’exposer à mon tour là-bas. Cependant, plusieurs facteurs m’effraient :
Le manque de qualité de mes illustrations
Le petit format de mes illustrations
La quantité d’illustrations à fournir (plus de quarante) pour garnir la galerie
L’investissement financier dans l’achat des cadres (plus de quarante)
C’est un incontournable fin décembre : je vous présente le bilan de l’année écoulée. Prendre le temps de regarder dans la rétroviseur et jeter un œil sur le travail accompli, avant de se projeter vers ce qui m’attend dans les prochains mois ! Et contrairement aux années précédentes, il y a des projets qui ont pris fin ! Ouf !
2017 aura été avant tout l’année où j’ai terminé Jotunheimen. Même si, techniquement, le livre n’est pas réellement fini et publié, les planches et l’histoire sont bouclées. Je vous invite à lire les post-mortem pour en savoir plus ici et ici. Continuer la lecture de « Bilan 2017 »
Actuellement, je suis dans une période de creux. Ce terrible espace-temps entre deux projets BD peut être dévastateur pour l’auteur. Il faut d’abord finaliser l’ancien projet (à savoir l’éditer) et oser commencer la première planche du nouveau… Heureusement pour moi, un projet d’expo m’oblige à repousser La Prépa. C’est donc l’occasion de travailler sur le dessin en attendant. Continuer la lecture de « Travailler les fondamentaux du dessin »
Après l’analyse du scénario, il me fallait passer au crible le dessin de Jotunheimen. De sacrés défis m’attendaient, ont-ils été relevés ?
Les ambitions
Lorsque j’ai écrit le scénario de Jotunheimen, je ne me suis pas mis de frein. Je voulais qu’il me pousse à dessiner des scènes qui me semblaient hors de portée de mon crayon. Chaque projet se doit de me faire progresser en dessin par de nouvelles ambitions.
Les difficultés envisagées pour Jotunheimen étaient les suivantes :
Après 3 ans de travail, Jotunheimen se termine. C’est une page de ma « carrière » qui se tourne. En effet, mes prochains projets n’intègreront pas de lapin comme personnage principal… Il est essentiel alors de regarder en arrière et de critiquer son propre travail afin d’éviter de répéter les mêmes erreurs. Petit bilan sur Jotunheimen. Première partie : le scénario.
L’écriture
Entre l’idée de départ de Jotunheimen et la finalisation de son scénario, il s’est passé 4 mois. Je ne l’ai jamais caché, ce projet résulte d’un voyage personnel en Norvège où j’ai accumulé des anecdotes, des ressentis et des rencontres qui ont stimulé l’écriture d’une histoire.
Mes précédents scénarios avaient été écrits de la manière suivante :
Le Modèle Vivant : écriture scène par scène (mais histoire complète en tête)
Salle des Profs : écriture chapitre par chapitre
L’Éveil des Sens : écriture complète du scénario
Avec Jotunheimen, j’effectue un retour en arrière. L’enchaînement des scènes et complet mais le détail des scènes, non. En gros, les 3/4 du scénario étaient écrites lorsque j’ai commencé. J’avais commencé une remise au propre du scénario, mais j’ai tenu 4 pages… Continuer la lecture de « Jotunheimen – Post-mortem (1) »
Ma dernière planche a eu droit à un traitement particulier de recomposition des cases. Petite étude de cas avec la page 55 sur comment équilibrer sa planche.
La planche 55 montre Laura au sol, blessée, et Alexis s’occupant d’elle. Elle manque forcément de mouvement et il fallait varier les plans pour animer l’ensemble. Voilà à quoi ressemblait la première version :
Comme chaque année, il est temps de faire le bilan sur l’année écoulée et faire le point sur les projets à venir en 2017 !
En 2015, j’avais réalisé 28 planches de Jotunheimen. En 2016, j’en réalise 27. J’ai tenu le rythme à ma grande surprise ! Car le mois de septembre aura été un sacré frein à ma productivité : la fin de mon atelier BD et la réforme du collège ne m’ont pas aidé à dessiner. Il a fallu grappiller du temps ! Comme il reste une petite vingtaine de pages à réaliser, 2017 verra la fin de Jotunheimen… en noir et blanc en tout cas !
Depuis toujours, je dessine des animaux pour mes bande-dessinées. Cette passion, je l’ai déjà expliquée, notamment pour les lapins. Alors que je commençais à entrevoir de nouveaux récits animaliers, le film de Disney, Zootopie, vient de relancer ma passion avec, entre autres, une sérieuse remise en question graphique.
Pour cela, un petit retour en arrière s’impose. En 2013, je travaillais sur un projet, L’Ultime Symphonie. Le fait que mes personnages y soient des animaux avait un véritable sens. Je me lançais alors dans une caractérisation plus poussée de ces derniers, avec de nombreuses recherches plus ou moins réussies. Finalement, le projet sera mis de côté pour une durée indéterminée. Trop ambitieux à l’époque, il l’est toujours aujourd’hui ! On parle d’une saga d’héroïc fantasy avec tout un univers à construire… Continuer la lecture de « Fury Road Trip »
Suite à mon article sur le We Do BD, j’enchaîne sur mon rapport aux réseaux sociaux. Vaste sujet qui se complexifie au fur et à mesure que les années passent. J’en profite d’ailleurs pour annoncer que cela fait désormais 7 ans que j’ai un blog de dessin (qui n’était pas orienté bande-dessinée au départ). Le temps passe vite, vraiment ! Du coup, j’ai le droit de faire le vieux con.
Le blog
La promotion d’un blog était auparavant relativement simple : il fallait aller sur les blogs des autres, y mettre des commentaires et espérer que cela créerait un flux, certes faible, mais existant vers notre propre production. Ce système fonctionne toujours de mon point de vue, mais la plupart des blogueurs n’ayant que peu de temps pour lire les blogs des autres (ou ne prenant plus le temps ?), le flux s’est sacrément tari.
Reste la possibilité de participer à plein d’événements annexes : 23 heures de la BD, Inktober, Drink’n’Drak, concours de caricatures, Golden Blog Awards, etc. Ce type d’événements rallient une forte part de la communauté bloguesque et permet de partager son travail sans avoir l’air de s’imposer. Est-ce que c’est, à court et à moyen terme, réellement efficace ? On peut se poser la question.
Mon ancienne newsletter me permet de gagner de nombreux abonnés. Ainsi, 70 personnes reçoivent les notifications d’articles, une centaine pour les articles « de fond ». Hélas, nombreux sont ceux qui pointent du doigt l’inefficacité du système. En effet, les mails de notifications semblent souvent se perdre dans les limbes de l’internet…
Facebook
J’ai un rapport compliqué à Facebook. Après une première incursion purement bloguesque sur le site, je m’étais aperçu que le réseau social ne faisait pas vraiment ressortir le meilleur côté des gens. Les trolls y étaient bien plus nombreux et les partages finalement peu existants. Mon blog de critique BD, parallèle à ma production, n’arrangeait pas les choses…
Je suis donc revenu sur Facebook en séparant nettement mes activités. Mes amis sont vraiment mes amis. J’ai ensuite créé une fan page qui doit promouvoir mon blog. Hélas, celle-ci stagne depuis des mois autour de 170 fans. Impossible de faire augmenter ce nombre. Et comme je suis allergique aux concours du genre « si j’arrive à 200 fans, je dessine une fille nue », je ne vois pas comment augmenter mon nombre de « fans ».
Pourtant, ma dernière illustration m’a montrée comment arriver à toucher plus de monde… Passons sur le fait que vous êtes tous des obsédés, donc…
Twitter est loin d’être ma tasse de thé. Très peu présent sur ce réseau social, je ne fais avant tout qu’y partager mes articles de Blogbrother et Tout à l’Ego. J’essaie (en vain ?) de mettre de temps en temps quelques hashtags pertinents, mais cela ne semble pas beaucoup marcher. Heureusement que Le Pueblo me soutient dans ma démarche en répondant et retwittant certains de mes tweets…
Curieusement, j’ai plus de followers malgré ma piètre activité. Un peu plus de 200. Et ça augmente régulièrement (mais très lentement). Il est peu étonnant que mon compte n’explose pas sur twitter puisque que je ne retweete presque rien, ne commente rien et ne partage presque rien… Il va falloir être plus actif !
J’ai ouvert récemment un Tumblr. Le but était de présenter mes croquis, mes crayonnées, mes recherches… Bref, des productions inachevées. Contrairement au blog où je publie uniquement celles qui méritent une analyse, l’idée est sur Tumblr de montrer des productions en cours.
Comme j’avais déjà un Tumblr (Les Maux du Collège), j’ai cru bon de les lier. Grosse erreur, puisque les personnes que je suis sur Tumblr tombent sur mon blog de citations et pas de dessin. J’ai donc supprimé mon blog pour le réouvrir avec une autre adresse mail… Ça ne va pas m’aider à gérer tout ça, mais la lisibilité intra-Tumblr sera plus forte.
J’aime beaucoup cette idée de blog façon « envers du décor ». Ça se fait beaucoup chez les illustrateurs et auteurs de BD et je pense que cela peut m’apporter un autre public. Reste à en assurer la promotion correctement, ce qui est loin d’être gagné… Pour vous pousser à y jeter un oeil, sachez que j’y ai mis une case de la prochaine planche (crayon + encrage)…
Évidemment, d’autres possibilités existent. Je me multiplie déjà sur d’autres sites communataires (BDAmateur, Webcomics, Amilova) et je sais que d’autres me tendent les bras (Café Salé, DeviantART). J’ai peur de multiplier les endroits où je poste des productions et que mes lecteurs voient, chacun à leur manière, des choses différentes. Et dans ce cas-là, quel intérêt ? Mon blog reste le point d’encrage de l’ensemble et le suivre permet de ne rien rater. Ou presque.
Vous aurez tous remarqué le titre racoleur de cet article…