Lundi dernier a eu lieu ce qui risque d’être le dernier atelier d’écriture avant longtemps, couvre-feu oblige… Le thème était d’utiliser la répétition de débuts de phrases avec « il y a ». C’était donc très contraignant. Je suis parti sur 3 idées, j’ai galéré un peu. Du coup, mon texte est bien plus court que d’habitude.
Il y a le temps.
Il y a un temps pour tout.
Il y a le temps d’une vie et d’une respiration. On laisse le temps au temps, vient le temps des amours, juste le temps d’un soupir, juste le temps de le dire.
Il y a le temps qu’on donne sans attendre en retour, le temps des libertés, le temps de l’insouciance.
Mais en un rien de temps, il y a le temps qui passe, le temps qui court, le temps qui fuit.
Il y a le temps d’avant, ce temps qu’on a perdu. C’est le temps des regrets.
Il y a le temps de voir, mais c’est déjà trop tard. Il faut tuer le temps. Il est temps d’en finir, de se dire « au revoir ». C’est le temps des adieux.
Il fut un temps, il y avait elle.
Il y avait nous.
Il n’y a plus que moi.