Qui dit retour du beau temps, dit retour à l’acrylique. Avec la belle lumière de ces derniers jours, j’ai pu me remettre à la peinture. C’est pas toujours simple de si replonger après des mois sans toucher mes tubes.
Par rapport à la photo modèle, je pense qu’il aurait fallu que je choisisse un format plus grand pour pouvoir détailler davantage le visage. Là, je me suis senti hyper contraint.
Nouveau portrait à l’aquarelle. La prochaine planche de La Prépa est terminée, il ne me reste plus que le montage (scan, cases, bulles, textes à faire).
Voilà ma dernière peinture, un pendant de La Cène que j’avais réalisée il y a un an. J’ai pris beaucoup de plaisir à créer cette scène, puisque je n’avais pas de référence à utiliser. Ce travail fut long et fastidieux (pas loin d’une dizaine d’heures au total), mais j’en suis content. Ça change d’avoir une peinture avec plusieurs personnages. Il y a des détails à regarder… C’est très sympa. C’est l’avantage des grands formats.
Suite de mon bilan 2022. On s’intéresse cette fois à la partie création, bien plus pertinente que de simples statistiques.
La Prépa
On ne va pas se mentir : c’est interminable. Je n’en peux plus. La mort du personnage de Chloé m’a encore plus cassé dans mon élan. Je n’avais plus envie de dessiner la suite. Bien évidemment, j’irai au bout, mais les fins d’ouvrage sont une torture. On n’a plus l’énergie de départ, on a envie de faire autre chose, mais il faut finir.
Je savais dès le départ que cette BD serait difficile à réaliser. Beaucoup d’intérieurs à dessiner, toujours les mêmes lieux… J’avais anticipé cette difficulté et je suis en plein dedans. Dès que je peux dessiner une vue qui change, j’y prends un plaisir fou.
J’ai finalement avancé à un rythme correct cette année, bien qu’irrégulier. L’encrage reste mon blocage principal et je réfléchis à faire mon prochain projet sans. Je ne suis pas arrivé à retrouver ma façon de procéder qui était de travailler sur plusieurs planches à la fois. Cependant, je suis content de mes planches, je ne les bâcle pas pour terminer plus vite et la fin est toute proche.
J’essaie de ne pas penser à ce qui va arriver ensuite : la couverture, la quatrième de couverture, la retouche des planches, la mise en page… Mais tout devrait être terminé pour 2022.
Quelle suite ?
Pour le moment, j’ai comme une envie de ne plus faire de bande-dessinée. Le duo peintre et écriture me convient bien. C’est assez difficile cependant à avaler pour moi qui fait de la BD depuis près de 14 ans…
Je n’ai pour le moment aucun projet qui me tire à lui pleinement. Il y a bien La Chasseuse d’Hommes, que je travaille depuis des années, mais je n’arrive pas à me mettre sur le scénario final. L’écrire vraiment. Le storyboarder. La partie graphique est aussi un véritable défi, puisque ce serait un dessin réaliste avec des personnages dessinés comme des humains. Le gros point fort, c’est que toute l’intrigue se jouerait dans la montagne et ça me donne très envie de dessiner.
L’autre projet est Le Collège de l’Apocalypse dont j’avais testé le concept pour les 23 heures de la BD en 2020. Non seulement je trouve que la BD fonctionne, mais elle est construite sur des chapitres de 3 à 4 pages. J’aurais moins le côté « il reste 60 pages à dessiner ». Une sorte de retour à Salle des profs, qui me permettrait d’avoir plus de motivation avec des échéances moins lointaines.
Aquarelle
Ce fut une très belle année pour l’aquarelle. J’ai continué mes expérimentations au crayon et mes portraits ont fortement gagné en qualité, tant dans la ressemblance avec les modèles, que dans ce que le dessin dégage en lui-même.
Ma confiance étant au beau fixe, j’ai peu à peu augmenté la taille de mes illustrations. Mes premiers portraits étaient du A6, j’ai fini en A4. Cela peut paraître anodin, mais augmenter la taille du dessin pose de réels problèmes techniques.
En parallèle, j’ai continué des séries moins axées sur le portrait. Le décor est présent et cela me permet de travailler la composition. J’en ai produites plusieurs en A4 mais ai aussi commencé à utiliser comme support du 30×40 cm. L’idée est de créer des illustrations qui soient davantage accrochables à un mur. Cela me permet aussi d’avoir un très plus précis et d’ajouter d’avantage de détails. Commencée en 2021, La Cène a été ma première dans le genre. Depuis, d’autres ont suivi.
Actuellement, je travaille au pendant cette peinture où, cette fois-ci, l’homme est nu face à des peintres femmes.
Bref, une très belle année où je me vois progresser encore.
Acrylique
Après une année 2020 ratée au niveau de l’acrylique, j’ai repris les fondamentaux : produire et ne pas chercher à aller plus vite que la musique. Même si les résultats du sondage m’ont surpris, j’ai arrêté de trop me prendre la tête à vouloir faire des séries. En peignant des montagnes, je me suis remis dans la routine avant de reprendre des scènes puis faire des portraits. Bref, j’ai beaucoup à apprendre dans le domaine et il faut que je reste dans une logique d’ébauche, sans vouloir forcément en faire des peintures ultimes tout de suite. J’ai laissé de côté les « grands » formats pour le moment.
Le sondage m’a quand même confirmé que vous appréciez mon travail sur les séries, notamment L’Ennui, qui a pour moi un vrai « potentiel ».
Vendre ?
Ma démarche depuis plusieurs années est de progresser dans l’illustration et la peinture et de proposer des productions de plus en plus abouties, mais aussi de plus en plus grandes. Difficile de vendre un format A5. La question commencera à se poser de faire quelque chose de tout cela.
Auparavant, mon travail en illustration servait avant tout à travailler mon univers BD et de nouvelles techniques. J’ai, par exemple, réalisé de nombreuses illustrations à l’aquarelle et au pinceau en prévision de La Prépa. Aujourd’hui, je les réalise pour le plaisir pur de la composition. Elles existent en tant que telles. Si mes planches finissent en livre, que faire de toutes ces peintures qui s’accumulent ? Pour le moment, je n’ai pas de proposition de commandes spontanées.
J’espère que 2022 ou les années suivantes me permettront à terme de vendre une partie de mes productions ou de les exposer. Car sur internet, on ne voit même pas la différence entre une grande et une petite peintre, ce n’est pas toujours bien scanné (ou encore pire : photographié). C’est un peu dommage.
Écrire
L’année dernière, j’ai décidé de séparer ma production littéraire et pictural. Ça n’a pas été une réussite puisque mon compte Facebook Alexis Garehn n’a jamais décollé. Quelques mots quand même dans mon bilan, puisque cette activité va pour moi de paire avec l’ensemble de mon « œuvre ». L’écriture est très importante pour moi depuis plusieurs années et prend de plus en plus de place dans ma vie.
J’ai quasiment terminé le premier jet de mon premier roman. Restera alors les relectures, la réécriture, les corrections… Mais c’est la première fois que je vais aussi loin donc j’en suis très heureux. Contrairement à mes BDs, je compte bien proposer ce roman à l’édition classique.
J’ai participé à plusieurs concours de nouvelles, en ligne ou non. L’un de mes textes a été sélectionné dans la short list finale, ce qui me donne confiance en mes capacités d’écrivains.
Je continue à participer à un atelier d’écriture. J’y prends beaucoup de plaisir. Chaque semaine, je publie mes textes réalisés là-bas sur le compte Facebook Alexis Garehn.
Et les livres ?
Après une année blanche, je devrais donc terminer La Prépa et mon premier roman cette année. Autant dire que 2022 risque d’être assez excitante (ou déprimante si rien ne se passe comme prévu !).
Conclusion
Je pourrais mettre la même conclusion chaque année. J’ai beaucoup produit cette année, dans divers domaines et je garde encore de nombreux projets sous le coude. Je parviens encore à progresser techniquement en me poussant dans mes retranchements. 2021 aura été avant tout une année de continuité. J’ai avancé les projets commencé en 2020.
Comme chaque année, je vous livre un bilan complet de mes activités bloguesques. Après une belle embellie en 2020, le soufflet est retombé durement. Place à la dépression. Attention, ça pique !
Les œuvres
Au niveau comptable, l’année 2021, c’est :
17 pages de La Prépa (contre 13 en 2020)
3 autres planches sous forme de strips (contre 2 pages de Tout à l’Ego, 23 pages du Collège de l’Apocalypse et 95 illustrations pour Journal d’un confinement en 2020)
21 aquarelles (18 au crayon, 3 à l’encre) (contre une dizaine de taille équivalente en 2020)
Alors que je suis en train de préparer mon bilan de l’année, j’aimerais avoir un retour de votre part sur mes peintures afin de savoir lesquelles vous ont plu particulièrement.
Pour rappel, voilà les peintures et leur nom, puis le sondage. Vous pouvez en sélectionner autant que vous voulez (évitez de toutes les mettre ou aucune, sinon ça n’a aucun intérêt !)