L’hiver

Hiver, acrylique, 32×24 cm

Je profite de mes vacances à la maison pour peindre. Ici, un portrait de l’hiver. J’ai recomposé toutes les couleurs d’après une photo. J’aime beaucoup cette peinture, que ce soit pour la texture du manteau, le volume du bonnet ou la présence du personnage qui semble vraiment être présent et nous regarder.

L’Ennui #8

L’Ennui, acrylique, 30×40 cm

Je suis très fier de cette acrylique, car c’est un grand format pour moi. Je trouve la lumière assez réussi et cette bichromie rend bien. Tout cela reste perfectible, mais c’est une de mes peintures à l’acrylique préférée.

Elle est à mettre en rapport avec une autre peinture de cette série que j’aime aussi beaucoup (mais deux fois plus petite) :

L’Ennui #4

The Call of the Wild : Le train #2

The Call of the Wild : Le train #2 – Acrylique – 24×32 cm

Qui dit retour du beau temps, dit retour à l’acrylique. Avec la belle lumière de ces derniers jours, j’ai pu me remettre à la peinture. C’est pas toujours simple de si replonger après des mois sans toucher mes tubes.

Par rapport à la photo modèle, je pense qu’il aurait fallu que je choisisse un format plus grand pour pouvoir détailler davantage le visage. Là, je me suis senti hyper contraint.

Luca

Luca, Acrylique, 32×24 cm

Je regardais tranquillement un documentaire sur Georgia O’Keeffe (je conseille l’exposition actuelle au Centre Pompidou pour les Parisiens et au-delà), quand on voit un de ses portraits (peint par un ami). Peinture à l’huile, c’est beau, me voilà avec une sacrée envie de retenter des portraits à l’acrylique. Comme ça. Alors que deux jours avant je me disais que quand même, les portraits, je les réussis mieux à l’aquarelle et au crayon.

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L’Ennui #7

L’Ennui #7 – Acrylique – 30×40 cm

Pour cette nouvelle peinture de L’Ennui, j’ai travaillé sur un format plus grand. J’ai commencé cette peinture il y a plus d’un an. Beaucoup trop ambitieuse (en taille notamment), je l’avais gardé sous le coude. Après m’être remis en selle cette année avec notamment mes études de montagnes, j’ai terminé enfin cette œuvre.

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L’Ennui #5

L’Ennui #5 – Acrylique – 24×32 cm

Je me suis (enfin) remis à l’acrylique maintenant qu’il y a (enfin) eu le retour du soleil. Sans lumière naturelle, c’est compliqué sinon.

Cette série, L’Ennui, je l’aime beaucoup, mais je galère aussi beaucoup dessus. Difficulté à trouver des photos de référence, difficulté à les réaliser. Ainsi, j’ai une des peintures que j’ai abandonné et une autre qui attend d’être finie depuis… plus d’un an.

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Le Matterhorn

Acrylique – 32 x 24 cm

Cela faisait des mois que je n’avais plus peint à l’acrylique. J’en avais perdu l’habitude, avec comme une crainte de m’y remettre. Et souvent, c’étaient les expositions qui me donnaient envie de peindre en matière plutôt qu’au trait. Une autre raison de ma défection était que je m’étais lancé dans des peintures plus grandes et complexes que j’avais eu du mal à finir ou dont je n’étais pas satisfait.

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Bilan 2020 – Illustration & peinture

Depuis que j’ai eu la chance de faire une exposition, mes envies de peinture et d’illustration ont explosé. J’ai commencé à développer d’autres façons de faire que dans mes BDs, même si évidemment les deux domaines s’enrichissent l’un l’autre.. Cette année 2020 aura été très riche en nouveautés et en progression pour moi.

Confinée

Si j’ai commencé l’année dernière à développer le concept de série de peintures (The Call Of The Wild, L’Ennui…), Confinée est la première série que je considère comme terminée avec 10 peintures. Aucune autre illustration n’est pour le moment prévue, même si je ne m’interdis pas de la développer ultérieurement si de nouvelles inspirations me viennent.

Le principe d’une série est, pour moi, une similitude dans la technique et le sujet, voire le format. Pour Confinée, cela se résume ainsi :

  • Sujet : une femme en confinement
  • Format : 24×32 cm, en portrait ou paysage
  • Technique : Encrage au pinceau et encre de chine, couleur à l’aquarelle.

On retrouve d’autres points communs également entre certaines productions, comme l’utilisation de la plongée. De même, les attitudes des modèles sont relativement proches, aucune d’entre elles ne regardent le spectateur par exemple.

Je suis très fier de cette série, qui a une belle unité. Cela m’a rappelé mon travail pour l’exposition Mét4morphoses 2 ans plus tôt. J’ai aussi passé un cap symbolique, peu facile à visualiser le ligne : les illustrations sont au format 24×32 cm et non plus en 14,5×21 cm. Elles sont donc plus grandes et plus « exposables » sur un mur. Mine de rien, j’avais de grandes difficultés à produire des aquarelles de cette taille. Je me suis lancé il y a peu dans une composition en 30×40 cm, La Cène (pas encore terminée), histoire d’essayer de passer un nouveau cap.

Acrylique

Cette année, après avoir bien démarré, j’ai un peu laissé tomber l’acrylique. J’ai continué mes deux séries, L’Ennui et The Call of the Wild, mais j’ai perdu ma dynamique à partir de l’été.

Plusieurs facteurs sont en cause :

  • Le besoin d’avoir de la lumière (et donc du beau temps) pour peindre sur ce médium, sinon les couleurs en lumière artificielle sont faussées.
  • L’installation du matériel est longue, le nettoyage également et le travail de peinture fastidieux, si bien que quand je peins de l’acrylique, je m’installe au moins pour deux heures.
  • J’ai voulu peindre sur de plus grands formats. Du coup, les peintures me prennent beaucoup trop de temps, j’en rate certaines et je perds la dynamique de départ.

C’est sans doute là où j’ai un peu péché : il faut que j’accepte plus d’être débutant en la matière et que je multiplie plutôt les études au lieu de me lancer dans des projets trop compliqués pour moi. J’ai su faire preuve de patience en aquarelle, il faut que je fasse la même chose à l’acrylique.

J’espère donc m’y remettre ce printemps (s’il fait beau !) ou au plus tard cet été.

Ma peinture préférée pour cette année. Un pseudo-monochrome comme je n’en fais quasiment jamais !

L’année du crayon

Ayant passé beaucoup de temps dans les transports en début 2020 à cause des grèves, j’ai dessiné abondamment dans mon carnet. Au lieu de griffonner, je me suis organisé et ai utilisé des références pour réaliser des dessins plus poussés. Et comme les transports sont cahotiques (et chaotiques parfois aussi), je ne pouvais pas encrer. J’ai donc commencé à dessiner des portraits poussés, en valeurs, au crayon. Et j’ai redécouvert le plaisir de faire du crayon.

La fille qui rêvait d’horizon

Plus éphémère, cette technique m’a toujours déplu : difficulté à garder l’ensemble « propre », résultant moins « finalisé ». Cependant, contrairement à un encrage, le crayonné permet d’avoir plus de vie, plus de nuances et peut-être plus de précision.

Au final, j’ai pris de plus en plus de plaisir à dessiner les modèles et les modelés au crayon au printemps, cherchant à reproduire les plis des vêtements, les rayures, les chevelures… Les vêtements étaient même devenus mon premier critère de choix dans mes photos de référence.

Ce retour au crayon s’est retrouvé ensuite dans mon travail à l’aquarelle. Suite à la lecture d’une interview de Jean-Pierre Gibrat, j’ai eu envie de tester la technique aquarelle/crayon. Ça a été un coup de cœur immédiat et m’a donné envie de travailler plus en profondeur la ressemblance avec les modèles.

Ce travail au crayon a du coup eu une influence essentielle sur les illustrations de mon livre Le Sauna, réalisées entièrement au critérium, alors que j’avais prévu à l’origine de les encrer.

Quelques dessins issus de mon carnet 2020

Le travail du visage

Si je fais des portraits depuis 2019, je ne travaillais pas vraiment la ressemblance avec le modèle. Je cherchais avant tout un résultat harmonieux, qu’il soit ressemblant ou pas. Si je respectais les proportions du corps, j’avais une façon plus générique de dessiner les visages. Les yeux, le nez, la bouche était avant tout une fonction. Et quand je faisais l’effort de dessiner au plus près, l’encrage parfois gâchait l’ensemble. Car un encrage, c’est un trait. S’il est raté, c’est fini, on ne peut pas revenir dessus.

Avec le crayon, j’ai pu intensifier les ressemblances avec les modèles que je dessinais et c’est devenu pour moi un enjeu. Cela a eu pour effet de me faire chercher des modèles différemment d’auparavant. Ainsi, les femmes belles, façon mannequin, avec des visages harmonieux et parfaits sont peu inspirants. Les lignes sont pures, mais manquent de caractère. Ainsi, je suis parti dans la recherche de visage plus marqués, beaux également (tant qu’à faire). Comme quoi, selon ce que je voulais dessiner, les recherches étaient très différentes. Ainsi, certains modèles sont apparus plusieurs fois dans mes productions cette année.

Cette recherche sur les portraits au crayon a porté ses fruits puisque l’on m’a, pour la première fois de ma vie, demandé si on pouvait me commander un portrait (même si la non-gratuité a fait fuir le commanditaire…).


Cette année, j’ai ainsi continué à dissocier mes travaux de BD avec ceux de peintre illustrateur. Je ne fais plus d’illustrations de mes personnages de BD et continue à travailler le portrait d’êtres humains et la composition dans son ensemble. En effet, si toutes mes illustrations sont basées sur des photos, j’ajoute régulièrement des éléments de décor (voir, je le construis entièrement).

Mes projets sont avant tout de continuer à varier les techniques, à améliorer mes portraits et à reprendre l’acrylique. Il y a donc du boulot en perspective !

The Call Of The Wild #2

The Call of the Wild #2
Acrylique – 30x40cm

Sans en être pleinement satisfait, je pense avoir fait le tour de cette peinture. C’est la première que je réalise au format 30×40 cm. Je ne peux donc pas la scanner. J’ai traité la photo comme j’ai pu pour donner un rendu proche de l’original.

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