J’aurais le plaisir d’être au festival BD de Puteaux ce dimanche 4 juin au stand du CultureZine. C’est l’occasion pour vous de me rencontrer en vrai et de repartir avec un petit dessin de moi (qui vaudra, à coup sûr, des millions dans quelques années). Si vous êtes gentils, je peux même vous dessiner une Laura toute nue… Alors on se bouge !
Ce sera l’occasion de retrouver les copains :
L’increvable Dubatov et ses histoires baroques sur les grands musiciens. Demandez-lui donc une caricature tiens…
Mon mentor Stoon, qui a influencé la fin de Jotunheimen. Demandez-lui donc un dessin coquin, il en sera heureux !
La talentueux Le Pueblo et ses douces illustrations. Demandez-lui donc d’avancer un peu sa BD, il sera obligé de s’y mettre !
Et bien sûr notre chef Ma Semaine En Images. Demandez-lui un de ses requins, ils ne mordent pas, mais ne manquent pas de mordant !
Actuellement, je dessine énormément. Plein de petits travaux : la suite de Jotunheimen, les recherches de personnages pour La Prépa, des illustrations pour des haïkus… J’ai retrouvé un plaisir à dessiner pour dessiner, un peu perdu à force de me taper des perspectives à tracer. Je publie tout ça sur mon compte Instagram.
Le We Do BD a eu lieu les 10 et 11 octobre. Successeur du Festiblog (créé il y a 10 ans), il était destiné à professionnaliser l’événement. Pour le coup, c’est réussi puisqu’au lieu d’être sous des tentes dans une rue, le festival avait lieu au Carreau du Temple, une grande halle plus adapté à l’accueil d’un événement tel que celui-là.
Pour la troisième année, je suis donc parvenu à être invité au Festiblog grâce à une communauté. Après avoir squatté chez 30 jours de BD (RIP) et Webcomics, c’est donc le Culture Zine qui m’a accueilli en son sein. J’y officie avant tout comme maquettiste et chroniqueur BD (même si j’ai un peu dessiné dans les trois premiers numéros). J’étais ainsi bien entouré de Dubatov, Morgan The Slug (avec un tout nouveau blog) et Le Pueblo.
Le We Do BD, bien que changeant de nom, proposait avant tout les mêmes têtes. Ainsi, de nombreux blogueurs étaient invités, même s’ils n’avaient rien fait depuis 2 ans. Une attitude payante dans le sens où du monde s’était déplacé pour les voir. Cependant, le manque de renouvellement du panel d’invités est inquiétant pour la suite. Car le public était globalement le même que lors des précédentes éditions. Ainsi, en dédicace, j’ai retrouvé les mêmes personnes qui venaient me demander un dessin, deux ans après ! Des habitués qui regrettaient la pause de 2014 sans Festiblog.
On remarquera que le We Do BD revendique 8500 visiteurs ce qui est un peu étrange puisqu’ils comptent 5000 entrées le samedi et 3500 le dimanche. Or, l’entrée étant libre, les gens entrent et sortent. De plus, beaucoup viennent samedi ET dimanche. Bref, les chiffres sont à relativiser. En habitué des Festiblogs, j’ai eu l’impression qu’il y avait autant de monde que d’habitude et mes compères avaient le même sentiment. Ça reste beaucoup et le Festiblog n’a pas périclité suite à sa pause en 2014, c’est ça la bonne nouvelle.
Le changement de nom de la marque, pourtant porteuse, « Festiblog », vient de l’idée que le blog BD est mort. Dans les faits, je suis assez d’accord et je l’ai dit suffisamment ici. La dilution des publications dans divers sites et réseaux sociaux (tumblr, instagram, facebook, twitter, etc.) fait que l’intérêt d’un blog est plus limité. En tant que dessinateur amateur, je trouve cela épuisant de devoir faire sa promotion un peu partout pour exister et j’ai bien du mal à être efficace dans cette quête éperdue de visiteurs.
Ainsi, le We Do BD encourage et promeut le numérique : tablette graphique, jeux vidéo et animation sont à l’honneur. Pour ma part, je revendique un dessin à l’ancienne et me sens en total décalage avec cette orientation. Mais beaucoup de blogueurs aiment faire des gifs animés, des petites animations, du pixel art ou des mini jeux vidéo. Cette orientation du festival est cohérente, mais risque à terme de fragiliser une communauté pas si énorme que ça. Car les gens que j’ai pu voir en dédicace étaient avant tout attirés par la gratuité : entrée libre et dessin sur feuille volante (ou carnet personnel).
Le festival s’est aussi échiné à animer la scène. Pour cela, c’était assez impressionnant de voir une scène en permanence occupée par des jeux (plus ou moins pertinents), des présentations ou des débats. Mais au bout de deux heures, j’avais la tête en vrac à force d’entendre le micro en permanence. Quelques pauses auraient été salutaires. Mais vu le monde qui se pressait devant l’estrade, c’est aussi un pari payant.
Le festiblog a donc évolué sans réellement changer dans son fonctionnement de base (même auteurs, mêmes dédicaces libres avec sujets débiles). Mon seul regret est que leur annonce d’inscription possible comme « blogueur inconnu » sur leur site a été une vraie poudre aux yeux. Le festival s’est professionnalisé et investit donc sur des valeurs sûres. On peut le regretter, mais c’est tout à fait logique, le but étant d’attirer le plus de monde possible.
Tout cela m’a amené à des questionnements sur ma façon de gérer le numérique. À suivre cette semaine : Les réseaux sociaux et moi.
La nouvelle est tombée de façon assez surprenante : je serai en dédicace au festival We Do BD (anciennement Festiblog). C’est grâce au Culture Zine, qui a été invité dans la partie communautaire. Voilà les infos pour me retrouver :
Lieu : Le Carreau du Temple 4 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris Horaires : Dimanche 11 octobre, 15h-17h.
Je me ferai un plaisir de vous faire un dessin si vous venez me voir. Je serai accompagné de René, Morgan The Slug et Le Pueblo. Évidemment, si vous achetez un fanzine, c’est encore mieux ! Je passerai aussi en touriste le samedi. J’espère revenir avec plein de beaux dessins.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je pars encrer ma planche.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait la queue dans un festival pour récupérer des dédicaces. Mon amour pour l’aquarelle a eu raison de moi et je suis allé voir deux auteurs dont j’aime beaucoup le style.
Je vous invite bien évidemment à lire les critiques correspondantes sur BlogBrother, votre site de critiques BD ! Je vous ai même mis les liens directs…