Michel Plessix, avec Le vent dans les saules, m’a subjugué. Au delà de son dessin, d’une beauté à couper le souffle (ses aquarelles sont splendides), c’est la minutie avec laquelle il dessine qui force le respect. Ses cases sont pleines de petits détails, inutiles au premier abord, que l’on redécouvre au fur et à mesure. Et, coup de maître, son Vent dans les sables, où il écrit lui-même l’histoire, est aussi magistral que la première série.
Concernant le dessin en lui-même, j’ai tenté un « vrai » dégradé à l’aquarelle pour le fond (c’est pas très bien ressorti au scan hélas). J’ai eu du mal à me défaire du modèle, du coup cela ressemble plus à Rat avec des oreilles allongées qu’à un lapin…